Une fois n’est pas coutume, je vous propose aujourd’hui une recette un peu particulière, une recette sucrée typiquement corse à base de brocciu : l’ambrucciata. Oui les corses n’ont pas à rougir des anglais et de leur cheesecake car sur l’ile de beauté aussi on fait des desserts au fromage, na !
La recette d’aujourd’hui peut se décliner en deux versions : une avec pâte appelée ambrucciata et une sans pâte : le fiadone.
Détails de la recette
- Nombre de plats
- 6 personnes
- Temps de préparation
- 15 min
- Temps de cuisson
- 30 min
- Ingrédients
- 500g de brocciu frais — 3 œufs — 140g de sucre en poudre — 3 oranges — 2 citrons jaunes — 1 pâte feuilletée
- On commence par s’occuper du brocciu, pour ça on l’écrase avec une fourchette jusqu’à ce qu’il prenne une consistance plus lisse et onctueuse. On y ajoute ensuite le sucre en poudre avant de continuer à mélanger.
- On lave soigneusement les oranges et les citrons (ou alors on en achète des non-traités) et on râpe la totalité des zestes qu’on incorpore à la préparation.
- Dans un bol on récupère les blancs des œufs et on mélange les jaunes avec le brocciu. A l’aide d’un fouet, les blancs sont montés en neige puis incorporés délicatement au reste.
- Maintenant, soit vous faites des fiadones en mettant cette préparation dans des ramequins ou des petites cocottes, soit vous tentez la version ambrucciata avec la pâte feuilletée.
- Évidemment le deuxième choix est le plus difficile. On découpe des cercles de pâtes à l’aide d’un bol. Ensuite, on pince le tour du cercle de pâte de façon à former des sortes de pétales. Et puis si vous voulez que ça tienne à la cuisson, il faut ajouter un cercle à pâtisserie sinon les ambrucciata vont s’écrouler comme les miennes! Pour finir il suffit de remplir avec la préparation à base de brocciu et d’agrumes.
- Pour ambrucciata et fiadone, la cuisson se fait à 200°C pendant 30 minutes.
- Et voilà c’est prêt et même si ma pâte n’a pas tenu, c’était très bon !
Commentaires 1
Excellente recette, et merci pour les conseils. Avec un petit verre de Muscat, on se croirait au pays.