Hell on Wheels est la nouvelle série originale de la chaîne américaine AMC (qui produit déjà Breaking Bad et The Walking Dead) diffusée depuis l’année dernière. Je l’ai découverte il y a peu de temps, même si la deuxième saison est déjà en cours.
Cette série nous plonge dans le grand ouest américain où les cowboys ont pour religion leur flingue ! Elle nous emmène à cette époque où les chemins de fer font leurs premiers balbutiements. Hell on Wheels est une de ces villes qui naissent près des voies en construction et où logent tout ceux qui travaillent sur ce chantier pharaonique.
Des hommes, du sang et de la sueur
Cullen Bohannon (Anson Mount) est un ancien fermier du Sud, ex-propriétaire d’un domaine avec des esclaves, et il est un ancien combattant. Un beau jour, Bohannon débarque en train à Hell on Wheels, bien décidé à se trouver un boulot sur les rails et surtout à accomplir sa vengeance ! En effet, il est déterminé à trouver, traquer et tuer tous les soldats de l’Union responsables du meurtre et du viol de sa femme, ainsi que du meurtre de son fils. Très vite, il se retrouve propulsé contremaître par Thomas Durant (Colm Meaney), le créateur et gestionnaire du projet. Cette promotion ne doit évidemment rien au hasard, Bohannon ayant un petit peu forcé le destin.
Alors que le racisme est à cette époque une chose très répandue, Bohannon se retrouve à encadrer le groupe des Noirs qui ont la vague impression d’être revenus aux temps de l’esclavagisme. Finalement les tensions s’apaisent arme au poing, et Bohannon se lie de complicité avec Elam Ferguson (Common), l’un des Noirs éduqués, en quête de liberté et de reconnaissance.
Pendant que tout cela se passe dans le charmant trou à rat qu’est Hell on Wheels, le couple de géomètres de Durant chargés de faire les relevés en amont pour le tracé du train se font attaquer par des Cheyennes ! Le mari meurt, la femme Lily Bell s’enfuit et se retrouve elle aussi à Hell.
Entre attaque d’Indiens, racisme, vengeance, histoires d’argent, amours impossibles et rivalités… La vie et le travail à Hell sont loin d’être tranquilles.
Une bonne série dans le style Western
Le fil rouge de la série, à savoir la construction du chemin de fer, n’est pas forcément son atout majeur. En effet, construire une ligne c’est pas forcément passionnant. Mais voilà, à Hell, les protagonistes ne risquent pas de s’ennuyer !
D’ailleurs les personnages, c’est vraiment quelque chose que j’apprécie. Je m’explique : en général dans une série ou un film les personnages sont gentils ou méchants. Seulement dans cette série, on a droit à des personnages beaucoup plus profonds. Le personnage principal, Bohannon, est loin d’être un ange et ce n’est pas le seul. À une époque où survivre est une préoccupation du quotidien, les plus doux agneaux deviennent des meurtriers une fois la nuit tombée ; et quant aux méchants, ils sont plus complexes que ça et ne sont pas forcément le diable incarné, on en arrive souvent à les comprendre voire à les plaindre. C’est bien fait et ça change un peu des série trop cartésiennes !
Cette série semble donc réussie ! Enfin je parle surtout de la saison 1 parce que je n’ai pas vu le reste ! Elle change de ce que j’ai l’habitude de regarder en ce moment comme Grimm, White Collar ou Continuum. Hell on wheels est une série pleine de grands espaces à l’époque où les hommes faisaient parler la poudre à leur place !
Yeee-ha !!
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