Dragon Age : The Veilguard

Le retour de Dragon Age avec un jeu qui tient toutes ses promesses !

Il a fallu attendre 10 ans après la sortie de Dragon Age : Inquisition pour enfin voir revenir la licence de BioWare dans un nouvel opus ! 10 ans c’est long mais ça valait le coup d’attendre !

Les anciens dieux elfiques à l’assaut du monde

Dragon Age : The Veilguard est la suite directe de Dragon Age : Inquisition mais heureusement pour nous il n’est pas nécessaire de se souvenir du scénario d’Inquisition, ni même d’y avoir joué, pour comprendre et apprécier ce 4ème jeu ! On y retrouve quand même quelques têtes connues : le nain Varric et l’elfe Solas.

Si Solas nous avait aidé dans Inquisition, là il se montre plus obscur et fourbe. Solas est en fait le Loup Implacable, un ancien dieu elfique aux pouvoirs extraordinaires. C’est lui qui a mis en place le Voile, une barrière magique placée autour du monde et qui retient monstruosités et anciens dieux elfiques ingérables dans Immatériel afin qu’ils ne détruisent pas le monde de Thédas. Pris de remords vis à vis de ses actions passées, Solas tente de déchirer le Voile. Oups ! Évidemment, on arrive in extremis à interrompre son rituel magique mais c’est trop tard car Ghilan’nain et Elgar’nan, deux dieux elfiques s’échappent et sèment le chaos en contaminant Thédas avec l’Enclin, une pestilence qui créé des engeances, sorte de démons, et corrompt tout ce qu’elle approche.

Face à cette catastrophe annoncée, on incarne le personnage de Rook qui va se dresser devant la fin du monde et lui dire d’aller voir ailleurs. On sera aidé dans cette tâche par une équipe hétéroclite de compagnons bien décidés à en découdre avec démons et dragons !

Des personnages réussis

Avant tout, parlons de la création du personnage incarné par le joueur. J’ai été bluffée sur le niveau de personnalisation ! Il y a évidemment les choix classiques pour définir la lignée du personnage de Rook : humaine, qunari, naine ou elfe ; les 3 classes habituelles en fonction du type de combat souhaité : guerrier, mage ou voleur mais aussi un choix de faction avec une influence essentiellement sur le passé de Rook et les conversations : garde des ombres, mandataire du voile, dragon de l’ombre, seigneur de la fortune, sentinelle funeste et corbeaux antivans. Pour ma part, j’ai choisi d’incarner une elfe mage sentinelle funeste.

Côté morphologie du personnage, les possibilités sont incroyables. Certains exemples pré-conçus sont disponibles pour le joueur qui ne veut pas y passer trop de temps mais chaque paramètre est modifiable pour celui qui veut choisir les couleurs de l’iris, l’espacement entre les sourcils, la taille du bidou, le nombre de tâches de rousseur et la couleur des tatouages. J’y ai passé une heure.

Le jeu se veut aussi très inclusif et on peut choisir d’être homme ou femme et choisir d’utiliser des pronoms féminins (elle, la), masculins (il, le) ou non binaires (iel, lae). De même dans le jeu, certains personnages seront binaires et d’autre non binaires et c’est un sujet qui fera aussi l’objet de 2-3 discussions avec nos compagnons.

Le personnage de Rook est secondé par 7 compagnons pour l’aider dans ces missions. Ils sont recrutés au fur et à mesure des quêtes en début de jeu : Dentelle Harding (éclaireuse naine de l’inquisition), Lucanis Dellamorte (assassin des corbeaux antivans), Bellara (mage et chercheuse des mandataires du voile), Neve Gallus (magicienne détective privée des dragons de l’ombre), Emmrich (nécromancien des sentinelles funestes), Davrin (guerrier de la garde des ombres) accompagné de son griffon Assan et Taash (draconiste des seigneurs de la fortune).

Des retrouvailles réussies

J’étais ravie de retrouver la franchise Dragon Age avec ce 4ème jeu. On est sur le l’action-RPG avec un monde parfois ouvert et parfois non. Certaines missions ont un scénario qui oblige à une progression linéaire et cadrée mais l’exploration est possible entre les quêtes ou pendant des quêtes secondaires avec malgré tout des zones inaccessibles à certains moments de l’histoire principale. C’est un mélange des genres plutôt agréable à jouer.

Quant au système de jeu, on est là aussi dans un mélange des styles. On reste quand même sur du RPG avec des personnages (Rook et ses compagnons) qu’il faut faire monter en compétences pour développer les tactiques de combat et les spécialisations. Les arbres des compétence de Rook et de ses potes sont très grands et il faut faire des choix stratégiques car il est impossible de tout débloquer. Les armes, armures et accessoires qu’il faut trouver sont aussi à améliorer grâce à des évolutions trouvables dans des coffres et des quêtes mais aussi grâce aux marchands et à la Vigie, personnage qui peut aussi enchanter l’équipement.

Durant les combats, les actions de Rook et de 2 de ses compagnons choisis pour l’accompagner ainsi que celles des ennemis donnent un joyeux feu d’artifice de couleurs et de sorts qui rendent le combat un peu brouillon par moments. Le joueur peut sélectionner les capacités/attaques à activer chez les acolytes grâce à un menu qui met le combat en pause le temps de la sélection mais qui n’est pas pour autant du tour par tour. Celles de Rook, accessibles via le même menu sont aussi activables par des raccourcis, ainsi les enchaînements des actions restent fluides et agréables.

Ces retrouvailles avec Dragon Age étaient très agréables. J’ai aimé les décors superbes, les différents villes avec chacune son style, les personnages secondaires qui apportent beaucoup et les quêtes !

Les quêtes secondaires sont intéressantes et font réellement avancer l’histoire sans aucune répétition. L’histoire est complexe tout en restant compréhensible, mélange de magie, de camaraderie, d’alliances et de politique. Son avancement est ponctué de choix que le joueur doit faire et qui, pour la plupart, vont avoir un vrai impact sur la suite des évènements ou les relations avec un personnage ou une faction.

Et le platine ?

J’ai franchement aimé ce jeu sur lequel j’ai passé dans les 70 heures à raison de 60h pour terminer toutes les quêtes et l’histoire principale avec beaucoup d’exploration en chemin et une dizaine d’heures supplémentaires pour décrocher le trophée platine.

Ce trophée est tout à fait faisable, sans condition de choix de difficulté, sans trop de farming, mais attention certains trophées sont manquables en fonction de l’exploration dans le jeu et des choix du joueur et c’est pour cela que j’ai dû relancer une petite partie de 10 heures pour l’obtention du très convoité platine !

Dragon Age : The Veilguard

Auteur(s)
BioWare
Editeur(s)
EA
Date de publication
30 octobre 2024
Site internet
Nombre de joueurs
1 joueur

En résumé

Dragon Age : The Veilguard est un bon jeu de la licence Dragon Age qu'on retrouve enfin 10 ans après le dernier jeu ! Les décors sont superbes, l'histoire est dense comme on aime, les personnages ont de la profondeur et le gameplay est agréable !

Les plus

  • La personnalisation de Rook
  • Les acolytes
  • Les décors
  • Le scénario
  • Les choix qui influent sur l'histoire

Les moins

  • Des combats parfois un peu brouillons

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