Ayant bien aimé le premier Watch Dogs, je m’étais dit qu’il fallait que j’essaye Watch Dogs 2. Mais par manque de temps, je n’ai pas pu y jouer dès sa sortie en fin d’année dernière. Après plusieurs mois, j’ai enfin pu me mettre dessus et j’avoue que j’ai encore une fois bien accroché même si on n’est pas au même niveau qu’un GTA ou le dernier Assassin’s Creed Origins.
DedSec est de retour
Faisant suite au premier épisode qui se déroulait à Chicago, Watch Dogs 2 nous permet d’incarner Marcus Holloway, un jeune hacker surdoué ayant grandi dans la baie de San Fransisco, berceau de la révolution technologique. Ayant été accusé à tort par le système de surveillance ctOS 2.0 — dont la version précédente était installée à Chicago dans le précédent opus — qui permet de centraliser tout plein de données sur tout le monde via différents moyens, il décide de s’associer avec le groupe d’hacktivistes DedSec pour faire tomber tout le système ctOS et neutraliser son créateur.
Un monde ouvert pour le piratage
Edité par Ubisoft et développé par sa branche de Montréal (comme le précédent), le jeu propose de diriger le hacker Marcus Holloway dans un monde ouvert et limité à une reproduction de la baie de San Fransisco. Le jeu se joue principalement à la troisième personne sauf pendant les phases de conduite où l’on peut choisir une vue à la première personne que je n’aime pas vraiment car l’intérieur du véhicule est très moche (dommage par rapport au reste des détails visuels) ou pas du tout pratique avec les deux roues.
Le principal intérêt du jeu étant de pouvoir interagir avec beaucoup d’éléments du jeu en les piratant à distance. Cet aspect est ainsi très utile (voir nécessaire) pour réaliser à bien une mission ou encore semer plus ou moins facilement des véhicules lors d’une course-poursuite. Par exemple, prendre le contrôle d’une grue pour monter sur un immeuble, perturber les feux de signalisation pour provoquer des accidents, faire exploser des canalisations d’eau sous pression, activer des plots pour barrer la route ou encore prendre le contrôler provisoirement d’un véhicule proche de soi.
Le jeu se compose de plusieurs missions principales qui composent l’histoire principale du jeu et de plusieurs missions secondaires indépendantes qui permettront d’améliorer le joueur en débloquant de nouvelles capacités. De plus, certaines activités sont disponibles telles que des courses en ville ou encore des points d’intérêt à découvrir à travers la baie. Lorsqu’une mission ou activité est réalisée, DedSec gagne des followers qui permettent de débloquer des points d’expérience servant à débloquer de nouvelles compétences parmi plusieurs dizaines réparties en plusieurs groupes (conduite, tir, hacking, perturbation, …). Je trouve par exemple très pratique la compétence d’appeler en renfort une équipe de police ou de gang pour neutraliser un individu choisi (qu’il soit d’ailleurs ennemi ou juste passant dans la rue) ; ce qui peut lancer une guerre de gangs mais qui est très pratique pour ne pas s’exposer directement ! De plus, Marcus remporte de l’argent que l’on peut dépenser dans diverses boutiques (vêtements, boisson, voiture, bateau, …) ou utiliser pour obtenir de nouvelles armes ou gadgets.
Ces gadgets sont d’ailleurs très utiles pour accomplir certaines tâches ou observer silencieusement une zone dangereuse. Le Jumper, sorte de petit véhicule télécommandé, permet de s’infiltrer dans des endroits normalement inaccessible, pirater des boitiers électroniques ou encore perturber les ennemis en se faisant remarquer. Enfin, le quadricoptère, sorte de drone télécommandé, permet d’avoir une vision en hauteur d’une zone limitée et pouvoir organiser son attaque. Après amélioration, il permet aussi de larguer des bombes pour neutraliser les ennemis. Encore une fois très pratique pour ne pas entrer directement en conflit avec les ennemis !
Enfin, dernier outil indispensable au hacker, le smartphone de Marcus sert de point d’entrée à toutes ces fonctions. Considéré comme une sorte de menu, on y installe des applications depuis un store fictif afin d’avoir accès aux missions, la carte du monde, les compétences à débloquer, la musique, les photos ou encore l’appareil photo pour prendre des photos du décor ou des selfies. Plutôt marrant et bien pensé pour ajouter au réalisme du jeu.
San Fransisco, nouvelle aire de jeu
Concernant l’espace de jeu, la carte est assez grande et contient trois grandes zones dont la ville de San Fransisco (la plus grande zone) ; mais aussi toute la baie maritime utilisable en bateau ou à la nage. Beaucoup de lieux emblématiques sont recréés comme le Golden Gate, l’ancienne prise d’Alcatraz, la Silicon Valley, … On pourra aussi trouver certains bâtiments ayant une certaine ressemblance avec certains grands noms de l’Internet ; assez marrant ce clin d’œil !
Ces points d’intérêts sont d’ailleurs à aller prendre en photo pour compléter certaines activités ce qui permet de se promener et découvrir tout pleins de détails. Même si ce genre d’activité est assez répétitif (j’ai parfois vu quelques endroits vite fait sans vraiment prêter attention), j’ai bien aimé découvrir ce monde de cette manière et voir des choses que l’on ne voit pas en parcourant trop rapidement la carte pour aller de mission en mission. L’environnement est plutôt assez animé et on remarque que les PNJ vivent leur vie et ne font pas que marcher dans la rue pour rien faire ; je me suis aussi surpris à m’arrêter de jouer pour observer une scène marrante de PNJ (je me souviens par exemple d’un accrochage entre deux véhicules et les PNJ qui se sont tapés dessus avec la police qui intervenait en passant par là).
Bon par contre, je n’ai pas du tout accroché le style de conduite des véhicules beaucoup trop arcade à mon goût. Les voitures glissent bien trop et on ne sent aucune accroche sur la route ; ça donne l’impression de conduire des savonnettes. Concernant la conduite des véhicules, on peut aussi noter la possibilité de choisir son ambiance musicale avec la radio ; entre le rock, hip-hop, classique, reggae, … il y en a pour tous les goûts mais uniquement avec des musiques anglo-saxonnes plus ou moins connues. Sympa d’avoir toutes ces musiques mais avec le nombre limité de radios disponibles, on peut avoir une sensation de tourner en rond.
Le multi-joueur dans sa partie solo
Le jeu propose aussi du multi-joueurs en ligne en l’intégrant directement dans le jeu solo. En fait, de temps en temps, un/des joueur(s) arrivent de votre partie ce qui vous permet de jouer une mission coopérative ou une course poursuite. C’est assez perturbant au début mais finalement c’est assez fun de voir d’un coup une course poursuite entre un joueur et un peloton de police qui déploie tous les moyens pour l’intercepter, ou encore une alerte qu’on est en train de se faire pirater et qu’il faut trouver un hacker caché parmi la foule.
On peut aussi déclencher volontairement certaines parties multi-joueurs à partir de certains endroits de la carte. On compte parmi ces parties des missions coopératives, du hacking contre un joueur, des courses poursuites en essayant d’échapper ou de rattraper d’autres joueurs.
Le jeu est plutôt plaisant visuellement avec un environnement animé et une carte assez vaste. En complétant toutes les missions, la durée de vie du jeu est de plusieurs heures sans compter les parties multi-joueurs. Si vous voulez vous amuser pour pas trop cher, le jeu est dispo à partir de 25€ sur PS4, Xbox One et PC.
Watch Dogs 2
- Auteur(s)
- Madeleine Hart — Russell Lees — Ethan Petty — Jared Schincariol — Diana Sherman — Jesse Scoble — Lucien Soulban — Leanne Taylor-Giles
- Editeur(s)
- Ubisoft
- Producteur(s)
- Dominic Guay
- Date de publication
- 14 novembre 2016
- Site internet
- https://watchdogs.ubisoft.com/watchdogs/fr-fr/home/
- Nombre de joueurs
- 1 joueur
- Réalisateur(s)
- Jonathan Morin — Patrick Plourde — Danny Bélanger
- Compositeur(s)
- Hudson Mohawke
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