Oui j’ai mis un temps considérable avant de me décider à lire ce tome 2 de la série Troisième humanité de Bernard Werber mais il faut dire que j’avais été très déçue du premier tome. Mais voilà c’est fait et finalement c’était pas si mal que ça !

Des petits êtres en mal de reconnaissance

Dans le premier roman, Troisième Humanité, on voyait apparaître ces micro humains : des êtres dix fois plus petits que nous, naissants dans des œufs et en majorité féminins.

Le monde a désormais pris connaissance de leur existence suite aux exploits que les petites femmes ont réalisé tels que les missions top secrètes en zones hostiles ou la mission de stabilisation des réacteurs de la centrale nucléaire qui a fait les titres de tous les journaux. La société française Pygmée Prod, qui produit ces femmes fait son entrée en bourse et les actions explosent, tout le monde veut une de ces petites expertes! Mais ils n’avaient pas prévu la contre-façon et l’inondation du marché par les micro humaines de faction chinoise bien moins chères et bien moins entretenues !

Les créateurs originels sont pris de court et c’est alors qu’une micro-humaine connue de tous et vivant en liberté va tenter de sauver toutes ses sœurs pour leur offrir la liberté et le libre arbitre dans le but secret de faire un jour reconnaître au monde que les micro humains sont bien des humains et non des objets ou des esclaves à la merci des « Grands » !

Un second départ

Ce deuxième roman, paru aux éditions Albin Michel à la fin de l’année dernière, m’a plu davantage que le premier. Ce qui m’avait gêné comme les détails scientifiques de bac à sable sont maintenant admis et l’auteur s’étale moins sur les détails de la création des micro-humains.

Quant à la Terre, elle nous offre toujours ses états d’âme et ses pensées mais finalement on s’habitue à tout et même à ça !

Donc ce deuxième livre basé sur ce qui défini l’être humain, sur le passé et l’avenir de notre espèce, le tout sur un échiquier géant représentant les futurs possibles est largement plus intéressant que le précédent et même s’il manque encore quelques trucs pour en faire un livre excellent, il se laisse lire facilement et on passe un moment agréable !