Ce roman, paru à la fin de l’année dernière aux éditions De Saxus, nous entraîne dans une fiction où les apparences sont trompeuses et où la fin du monde arrive sous peu.

Un jour pas comme les autres

Léo Liberati est un piètre écrivain, sous le joug d’un éditeur tyrannique et qui tente tant bien que mal de maintenir sa carrière à flot. Rongé par le stress et l’envie de bien faire, il passe à côté de sa vie. Pourtant, Léo a tout pour être heureux : une femme qu’il aime et qui l’aime et une petite fille adorable.

Au matin du 19 décembre 2012, Léo se rend chez son éditeur pour faire le point. Il n’arrivera pas sur place. En chemin, il perd le contrôle de sa voiture pour des raisons bien mystérieuses et a un grave accident impliquant plusieurs autres véhicules.

A son réveil à l’hôpital, il se retrouve accusé d’un meurtre atroce et barbare dont il n’a aucun souvenir. Une psychologue se présente alors pour l’aider à recouvrer sa mémoire mais, sous hypnose, il va comprendre bien plus que les simples faits passés. Il va en effet se retrouver confronté à son destin et une révélation dérangeante sur le monde qui l’entoure et qu’il croyait comprendre.

Un roman au-delà du monde physique

Alors que la fin du monde approche comme l’auteur nous le rappelle au début de chaque chapitre avec un décompte du temps restant, le protagoniste se lance dans une course effrénée à travers Paris pour, à la fois, échapper aux forces de l’ordre qui le traquent et également découvrir la vérité.

L’histoire est construite comme une succession d’évènements qui s’enchaînent avec un rythme soutenu. Le suspense est présent et la tension bien palpable. Le lecteur est, comme Léo Liberati, inconscient des évènements qui se trament dans l’ombre jusqu’à leur révélation.

Ce livre est un mélange entre un roman fantastique et un thriller et le rendu est plutôt réussi.