Ce roman historique de Kate Mosse nous entraîne au 16ème siècle alors que les guerres de Religion ravagent la France. dans cette atmosphère tendue, une famille est précipitée dans le chaos ambiant bien malgré elle.

Du Languedoc à Amsterdam

Si l’histoire commence à Puivert dans le Languedoc, elle va nous faire voyager à travers la France et même l’Europe. C’est en 1572 que tout commence, Minou Joubert, son mari Piet Reydon et leur famille quittent Puivert pour se rendre à la capitale où le royaume s’apprête à célébrer le mariage de la future reine Margot et d’Henri IV, le roi protestant de Navarre au mois d’août. Alors que les guerres de Religion font rage depuis plus de 10 ans, ce mariage a pour but de célébrer la réconciliation des catholiques et des protestants et d’apaiser les tensions.

À Paris, l’attentat contre le vie de l’amiral Coligny, chef du parti protestant, met le feu au poudre et plonge la ville dans le chaos et la terreur : c’est le massacre de la Saint-Barthélémy. Minou et Piet sont contraints de fuir mais dans la panique générale, ils perdent Marta leur fille de 7 ans. Ils se retrouvent à Amsterdam, sans elle, en espérant des jours plus cléments. Mais l’Europe est en ébullition, les complots sont nombreux et l’histoire familiale se mêle à l’Histoire. La famille se retrouve bien malgré elle au cœur du cyclone !

Une tension qui monte crescendo

J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire de ce roman. Le début est assez lent pour bien mettre en place le contexte historique assez complexe mais au fur et à mesure des pages on embarque avec cette famille dans toutes ces aventures extraordinaires.

La tension, palpable dès les premières lignes, ne fait qu’augmenter au fur et à mesure des chapitres. On sent réellement le poids de l’histoire et de la tragédie qui l’accable et qui pèse sur cette famille.

On va suivre Minou et Piet sur plus de 10 ans dans La Cité de Larmes, plus de 10 ans de conflits, d’amour, de peines et de joies, de séparations et de retrouvailles dans une Europe en pleine mutation. Si j’ai eu du mal à rentrer dedans, j’ai littéralement dévoré la fin magistrale et pleine de surprises de ce beau roman !