Après les évènements de Kingsman : Services secrets où le plan diabolique de Richmond Valentine avait été stoppé in-extremis par les agents de Kingsman, on retrouve Eggsy (Taron Egerton) — a.k.a. Galahad — qui mène une belle vie amoureuse avec la princesse suédoise Tilde (Hanna Alström) qu’il avait secouru héroïquement.

Mais lorsque le Cercle d’or, le cartel de drogue le plus puissant du monde dirigé par Poppy Adams (Julianne Moore) en mal de reconnaissance internationale, détruit les bases de l’agence Kingsman partout dans le pays, les derniers survivants — Eggsy et Merlin — se tournent alors vers leurs homologues américains de l’agence Statesman pour comprendre qui est à l’origine de cette attaque.

Jeff Bridges incarne le rôle de l’agent Champagne qui dirige Statesman

Une suite à Kingsman

Ce nouvel opus étant réalisé par Matthew Vaughn qui avait aussi réalisé le premier, on retrouve forcément l’essence de ce qui avait fait que le premier Kingsman avait bien marché. En effet, Kingsman : Le Cercle d’or propose une comédie d’action loufoque et déjanté présentée comme une parodie de film d’espionnage dans lequel on retrouve ici encore toute une liste de gadgets improbables. J’ai même eu l’impression que le réalisateur était allé encore plus loin dans le loufoque et la parodie.

Une bonne chose, le film est la suite directe du précédent et on retrouve donc nos personnages là où on les avait laissés. Comme les personnages et la situation n’est pas du tout expliquée, je vous recommande aussi d’avoir vu le premier film (qui est génial) avant de voir cette suite. Vous pourriez aussi ne pas comprendre certaines situations avec des références particulières.

Colin Firth, Taron Egerton et Mark Strong forment le trio de Kingsman

Des personnages loufoques

Un des points forts du film reste dans ses acteurs et actrices. Comme pour le premier film, le casting présente de grosses têtes d’affiche entre les personnes déjà présentes avant et les nouvelles. On retrouve ainsi le trio efficace Taron Egerton, Colin Firth et Mark Strong ; mais aussi Julianne Moore comme nouvelle méchante déjantée ; ou encore la toute nouvelle équipe américaine avec Jeff Bridges (et son accent bien présent 😄), Channing Tatum, Pedro Pascal et Halle Berry qui utilise une fabrique de whisky comme couverture.

J’ai eu plaisir à retrouver les personnages qu’on connaissait déjà mais aussi ceux de l’équipe américaine qui montre un style bien différent.Un petit regret sur Julianne Moore qui joue très bien son rôle mais qui, je trouve, n’arrive pas à égaler le méchant loufoque joué par Samuel L. Jackson dans le premier film. À noter une mention spéciale pour Elton John qui joue son propre rôle (oui oui 😮) et que j’ai trouvé hilarant dans son rôle totalement ridicule.

Une réalisation dynamique

La réalisation est plutôt sympa, ça bouge bien et les scènes d’action sont dynamiques. Les combats sont plutôt bien orchestrés même si certains mouvements peuvent paraître un peu trop abusés mais je pense que ça fait partie du style parodique donné au film. On retrouve aussi, comme dans le premier film, quelques combats en mode 360° accompagné d’une bande son bien punchy qui ajoute au dynamisme de la réalisation (même si cela peut un peu donner le tournis au bout d’un moment).

Ceci dit, j’ai trouvé que certaines séquences n’étaient pas vraiment utiles. Par exemple toute l’intervention avec le président américain et ses conseillers n’apporte pas grand chose à l’histoire et semble être là uniquement pour passer quelques messages moraux qui semblent superflus par rapport au style du film (en plus de casser le rythme).

Malgré tout, j’ai beaucoup aimé cette suite qui m’a certes moins surpris mais qui garde le même style et qui accroche bien.